Le bois dans la construction : favoriser les ressources et les essences locales.

L’utilisation du bois dans la construction a connu une évolution significative, mettant en avant le savoir-faire des professionnels, l’optimisation de la productivité et la valorisation des ressources locales. Des techniques telles que le lamellé-collé, le bois massif reconstitué ou encore le CLT ont permis de diversifier les possibilités offertes par le matériau bois.

À l’instar du modèle germanique, les constructeurs et les scieurs ont modernisé leurs pratiques en adaptant des outils à commande numérique pour produire des barres de bois reconstitués en épicéa de grandes longueurs, limitant ainsi les chutes. 

Si l’épicéa reste l’essence dominante dans la construction bois, une tendance émerge en faveur d’une utilisation accrue de ressources locales comme le douglas français ou des essences feuillues telles que le chêne, le châtaignier ou le peuplier, autrefois largement exploités.

Malgré ces avancées, des obstacles persistent au niveau de la normalisation des essences de bois utilisées. Des progrès ont été réalisés pour des essences telles que le châtaignier, le hêtre, le peuplier ou le chêne en termes de caractérisation technique, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour promouvoir davantage l’utilisation de ces essences dans la construction.

L’utilisation de ressources et d’essences locales dans la construction en bois représente un enjeu majeur pour une démarche plus durable et respectueuse de l’environnement. L’innovation et la recherche continue sur les caractéristiques techniques des différentes essences permettront d’exploiter pleinement le potentiel du matériau bois tout en favorisant une approche plus écologique et ancrée localement.